Résumé du roman.
« Il suffirait de presque rien »  Trois semaines après une manifestation de riverains et d'écologistes contre les jet-skis dans la petite station costarmoricaine de Binic, Antoine Champaud, patron du magasin local spécialisé dans la vente et l'entretien de ces engins, meurt de deux balles de 7,62 tirées depuis le sentier des douaniers alors qu'il chevauche son scooter de mer à cinq cents mètres de la côte. Les gendarmes trouvent à son domicile huit kilos de pilules d'ecstasy et découvrent les liens de la victime avec un réseau de trafiquants. Deux enquêtes, l'une sur l'assassinat, l'autre sur le trafic convergent. La première est menée par la cheffe de la gendarmerie locale, Corinne Kirscher, assistée d'un adjudant-chef, véritable encyclopédie de chansons françaises, dont des extraits jalonnent le livre. La seconde investigation est conduite par la lieutenante de la brigade de recherches, Laurence Cardot. Ces dernières croisent le parcours d'un adolescent ivoirien et d'un jeune camerounais. Deux migrants qui se rencontrent au passage des « Trois têtes » de Melilla, les hautes barrières qui séparent le Maroc de l'enclave espagnole, l'entrée en Europe. Alors que les autorités ont incarcéré un suspect, un second assassinat, vraisemblablement lié au premier, vient jeter le doute.
Crime passionnel, règlement de compte lié au trafic de drogue, ou encore vengeance personnelle, les dernières pages du roman livreront une fin inattendue. 
Le roman comprend des Qrcodes qui permettent au lecteur d'écouter directement les chansons que les personnages ont en tête.